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Blog de SOS Démocratie Comores

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SOSDemocratieComores

Description :

L' association SOS DEMOCRATIE COMORES fondée en mars 1996 a pour but de veiller au respect des droits de l'homme et des libertés démocratiques aux Comores. Elle se base sur la Déclaration Universelle des droits de l'homme, la charte Africaine des Droits de l'homme et la Convention Européenne des Droits de l'Homme.

Afin de poursuivre son objet, SOS DEMOCRATIE :

1) Dénonce toutes formes de violations des droits humains, de détentions illégales, de tortures, aux traitements inhumains, à l'exploitation et s'oppose à la peine de mort ;

2) Est impassible à l'égard de tous les régimes quel que soit le système idéologique, religieux ou le groupement politique auquel ils appartiennent ;

3) Adopte tout autre moyen approprié à la poursuite de son objet et pourra se constituer partie civile dans n'importe quelle juridiction.

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La Françafrique normale

La Françafrique normale
 


Il y a parfois des plans com' qui dérapent : à force de vouloir un président normal, un gouvernement normal, et sans doute une politique normale, on en vient normalement à dire des absurdités. Le ministre délégué au développement Pascal Canfin n'y a pas échappé.
Le 3 juin, sur RFI, il a ainsi d'abord parlé de « relations normales avec des pays ». Dans son interview à Médiapart du 16 juillet, il enfonce le clou en affirmant : « Nous avons normalisé les relations entre la France et l'Afrique ». Rien que ça, et en deux mois seulement !
La démonstration : la France aurait désormais conscience de la poussée de la concurrence internationale, et les « procédures sont désormais normalisées » dans la mesure où la cellule africaine de l'Elysée a été officiellement rayée de l'organigramme.
Pas un mot, par exemple, sur les spécificités néocoloniales que sont le franc CFA et le maillage militaire de l'armée française dans son ancien pré-carré : tout cela est « normalisé », au sens où c'est désormais la norme assumée.
 
Publié le 19 septembre 2012 (rédigé le 3 septembre 2012)
par Billets d'Afrique et d'ailleurs...
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#Posté le mardi 02 octobre 2012 16:46

France-Rwanda : Complicité française dans le génocide des Tutsi,18 ans d'impunité

Communiqué de Survie du 5 avril 2012France-Rwanda : Complicité française dans le génocide des Tutsi,18 ans d’impunité

Le 7 avril prochain est le dix-huitième anniversaire du déclenchement du génocide des Tutsi au Rwanda. Depuis 18 ans, aucun présumé génocidaire vivant dans notre pays n'a encore été jugé, pas plus que leurs complices français. Depuis 18 ans, Survie réitère ses revendications de vérité et de justice, et demande l'instauration d'un véritable contrôle de la politique de la France en Afrique.

L'instruction des six plaintes contre X, déposées en 2005 par des victimes tutsi pour « complicité de génocide et complicité de crime contre l'humanité », visant des militaires français ayant participé à l'opération « humanitaire » Turquoise, pourrait continuer à être retardée si le pôle judiciaire « génocides et crimes contre l'humanité », opérationnel depuis le 1er janvier 2012, n'est pas rapidement doté de moyens plus conséquents. Par ailleurs, des éléments essentiels permettant d'éclairer l'implication française dans le génocide des Tutsi restent toujours couverts par le secret défense. Un acteur aussi central que Paul Barril n'a toujours pas vu son rôle, pendant et après le génocide, éclairci par la justice ou par des parlementaires : il n'a même pas été entendu par la Mission d'Information Parlementaire de 1998.
Le 10 janvier 2012, le rapport d'expertise sur l'attentat du 6 avril 1994, remis aux juges Trévidic et Poux, a posé les bases d'une réorientation complète de l'instruction sur l'événement qui servit de prétexte à un génocide planifié depuis de longs mois. Les vives réactions à ce rapport de la part de plusieurs acteurs de la politique menée par la France au Rwanda entre 1990 et 1994 témoignent une fois de plus que le génocide des Tutsi fait partie de l'histoire de notre pays. Il apparaît de plus en plus clairement que nos concitoyens ont été victimes de manipulations concernant tant l'identification des auteurs et commanditaires de l'attentat, que le lien entre cet événement et le génocide. L'attribution au FPR [1] de la responsabilité de l'attentat du 6 avril a été utilisée pendant des années par certaines personnalités du monde journalistique, universitaire ou politique pour servir une désinformation permettant de faire oublier ou de justifier la politique de soutien de l'exécutif français aux génocidaires. Un soutien qui a perduré avant, pendant et après le génocide. Un soutien confirmé par les nouveaux éléments qui n'ont cessé d'apparaître ces dernières années, et qui jettent une lumière crue sur ce scandale d'État.
Des citoyens français de plus en plus nombreux, maintenant rejoints par certains partis politiques, estiment que le travail de vérité et de justice sur ce passé douloureux est indispensable à notre démocratie. C'est aussi en acceptant de regarder en face la page la plus sombre de la politique africaine de la France que notre pays saura en tirer les conséquences et se doter d'institutions renforcées, notamment par un véritable contrôle parlementaire. Ce travail de vérité nécessite des parlementaires courageux.
 
Concernant le génocide des Tutsi au Rwanda, Survie demande : 
  une prise de position publique des partis politiques, à l'occasion des élections françaises de 2012, pour soutenir la recherche de la vérité sur l'implication française dans le génocide des Tutsi ; 
  la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la politique de la France au Rwanda, qui complétera le travail partiel de la Mission d'information parlementaire de 1998, pour déterminer les responsabilités politiques et militaires, et devra notamment obtenir et rendre publics les documents encore occultés par le pouvoir exécutif, ainsi que les archives de François Mitterrand ; 
  la dotation du pôle judiciaire spécialisé dans les crimes de guerre, crimes contre l'humanité, génocide et torture créé le 1er janvier 2012, en moyens permettant l'avancée sans délai de toutes les instructions liées au génocide des Tutsi du Rwanda : plaintes contre les présumés génocidaires présents sur notre sol et plaintes contre des militaires français de l'opération Turquoise ; 
  une justice indépendante des pressions politiques, en particulier dans l'instruction sur l'attentat du 6 avril 1994.

Annexe 1 : Le rôle de la France au Rwanda
Annexe 2 : Éléments nouveaux apparus depuis la Mission d'information parlementaire de 1998 sur le Rwanda
Annexe 3 : Les revendications de Survie


Contact presse : Stéphanie Dubois de Prisque Chargée de communication stephanie.duboisdeprisque(a)survie.org 01 44 61 03 25


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#Posté le dimanche 08 avril 2012 06:56

Agenda Survie Paris IDF - Janvier - Février 2012

Du 18 au 29 janvier, 20h sauf 21, 22, 28 et 29, Dimanche 29 janvier, 19h 
Comores et Maoré/Mayotte : Théâtre "Un dhikri pour nos morts" sur les morts du Visa Balladur 
Confluences, 190 bd de charonne, 20e, M° Philippe Auguste/A.Dumas Tarif théâtre: 15 euros. Pour les réservations : 01 40 24 16 46 et mail,resa@confluences.net 
Agenda Survie Paris IDF - Janvier - Février 2012

Dimanche 29 janvier, 19h, Débat avec Pierre Caminade, de Survie, auteur de auteur du dossier Noir « Comores Mayotte, une histoire néo-coloniale », et Saïd Abbas Ahamed.

Jeudi 26 janvier, 19h
France-Tunisie : Des réseaux de l'ère Ben Ali aux avancées suite à la révolution tunisienne ? 
Maison des Associations du 3e, 5 rue Perrée, M° République / Temple 
Débat avec Bernard Schmid de Survie, Lenaig Bredoux, Mathieu Magnaudeix, journalistes à Mediapart, co-auteurs de l'ouvrage « Tunis Connection : enquête sur les relations franco-tunisiennes sous Ben Ali – entre corruption, affairisme, réseaux politiques, liens d'amitiés. » (janvier 2012), Chafik Ben Rouine, porte-parole du Collectif ACET pour un audit des créances françaises et européennes envers la Tunisie.

Mercredi 8 février, 19h-22h
Présentation Dossier Noir Survie 24 : « Areva en Afrique, une face cachée du nucléaire français », par son auteur Raphaël Granvaud 
A la Maison des Associations du 3e, 5 rue Perrée, M° République / Temple

Vendredi 10 Février 2010, 19h, Prix libre
Conférences et 4 concerts contre la Françafrique
Olympic Café, 20 rue léon, M° Chateau Rouge, Organisé par Survie Paris
ELOM 20ce, Togo + Apkass (solo) + Zalem + Dangereux Dinosaures
http://www.survie-paris.org/conferences-et-concerts-contre-la.html
eig �bl�� �� diapart, co-auteurs de l'ouvrage « Tunis Connection : enquête sur les relations franco-tunisiennes sous Ben Ali – entre corruption, affairisme, réseaux politiques, liens d'amitiés. » (janvier 2012), Chafik Ben Rouine, porte-parole du Collectif ACET pour un audit des créances françaises et européennes envers la Tunisie.

Mercredi 8 février, 19h-22h
Présentation Dossier Noir Survie 24 : « Areva en Afrique, une face cachée du nucléaire français », par son auteur Raphaël Granvaud 
A la Maison des Associations du 3e, 5 rue Perrée, M° République / Temple

Vendredi 10 Février 2010, 19h, Prix libre
Conférences et 4 concerts contre la Françafrique
Olympic Café, 20 rue léon, M° Chateau Rouge, Organisé par Survie Paris
ELOM 20ce, Togo + Apkass (solo) + Zalem + Dangereux Dinosaures
 
Publié le 25 janvier 2012 par
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#Posté le mercredi 25 janvier 2012 17:30

Double Bind: COLONIALISME MIGRATIONS

Le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant, après Charles Pasqua naguère, après François Baroin alors qu'il était ministre des DOM-TOM, ressent un prurit concernant le code de la nationalité. Cette fois il s'est attaqué à la double nationalité en vain pour l'instant puisqu'il n'a pas été suivi par la majorité des députés UMP, mais c'est un ballon d'essai destiné probablement à séduire l'électorat populiste, à droite comme à gauche.Double Bind: COLONIALISME MIGRATIONS
En effet, les dernières déclarations du député communiste André Gérin à propos de l'immigration, qui ne serait pas une chance pour la France, sont inquiétantes. On est dans une atmosphère qui empeste les années trente, avec des Doriot, des Laval, quand le nationalisme, avec le pétainisme, menait directement à la soumission à la force allemande des nazis.
Certes, selon la célèbre boutade attribuée à Karl Marx, l'histoire ne se répète pas, elle bégaie : la première fois en tragédie, la seconde en farce. Et il est vrai que Guéant a un côté indéniablement farcesque, même s'il joue une très mauvaise farce, dans le comique de répétition de ses saillies xénophobes. Héraut dérisoire d'un fascisme sénile, il s'en prend aux nouvelles générations de Français, qui reflètent simplement l'histoire de la France. Il ne peut le faire qu'en faisant mentir grossièrement les chiffres, technique de base de la propagande totalitaire, pratiquée au niveau de notre Jdanov de Fouillis-les- Oies (lire page 5).
La mode est à l'épuration. Il faut chasser les Français pas bien de chez nous des écoles de foot, sinon ils iront défendre d'autres couleurs, du fait de cette fameuse double nationalité qu'ils sont censés posséder comme un affreux privilège, issu tout droit de l'histoire coloniale. Il faut laisser ce privilège à la Suisse, laquelle n'est pas près de récuser la double nationalité qui lui permet de donner asile à tant de malheureux milliardaires persécutés par le fisc de leur pays natal. Les Suisses n'ont pas de colonies mais ils sont pragmatiques. Dans le même temps, en effet, l'empire français entretient son emprise sur des portions de planète bien loin de la « Métropole », comme dit Juppé, qui se mélange les pinceaux entre anciennes toujours colonies et régions nouvellement dites ultrapériphériques, anciennement départements d'Outre-Mer.
Il faut dire qu'entre tous ces États qui ne sont pas des États, tout en étant tenus ou non pour des États, un énarque y perd son latin – et surtout son français hélas. Comment distinguer entre ceux qui sont Français tout en n'étant pas si Français que cela, depuis que Baroin a proposé de ne plus considérer leur sol comme conférant la nationalité française à ceux qui y naissent, et ceux qui ne sont pas Français tout en restant quand même Français par l'assujettissement à l'armée et au Trésor français !
La rage de Guéant contre la double nationalité vient du fait qu'elle permet d'échapper symboliquement à une double contrainte, le double bind théorisé par Gregory Bateson comme situation mentalement destructrice, imposée à quelqu'un que l'on soumet à deux obligations contraires, en l'occurrence, pour les immigrés venant des colonies, l'injonction de s'intégrer et l'interdiction pratique de le faire, c'est-à-dire une forme d'anéantissement auquel la double nationalité répond par un enrichissement d'existence.
Subir à la fois la mondialisation de l'exploitation et l'enfermement des personnes dans le réduit national, c'est ce qu'on impose toujours plus aux pauvres. Guéant demande-t-il à Bolloré de choisir entre la France et l'Afrique pour ses affaires ?
À lui l'essor multinational et la supranationalité de ses intérêts. Et en plus avec Guéant le double pour lui cirer les pompes.
 
Édito
Publié le 11 juillet 2011 par Odile Tobner

THÈMES COLONIALISME MIGRATIONS CLAUDE GUÉANT
Source: http://survie.org



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#Posté le dimanche 07 août 2011 00:25

Agathe KANZIGA HABYARIMANA veut s'opposer à la diffusion d'un documentaire sur France 2

Survie relaie ce communiqué de presse du CPCR (Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda) du 12 juin 2011, qui informe de la volonté de censure par l'ancienne première dame du Rwanda du documentaire de France 2 sur les présumés génocidaires présents en France. Nous partageons toute l'indignation du CPCR, les citoyens français ont le droit de savoir ce qu'il s'est passé en 1994 au Rwanda.
Survie France

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Survie est une association (loi 1901) qui mène des campagnes d'information et d'interpellation des citoyens et des élus pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud. Elle fonde son action sur la légitimité qui incombe à chacun d'interpeller ses élus et...

via : survie.org


Mise à jour : Mme Habyarimana a finalement été déboutée et le film a bien été diffusé.

Étrange destin réservé au documentaire de Manolo D'ARTHUIS (Tony Comiti Productions) intitulé : « Génocide au Rwanda : des tueurs parmi nous ? » dans la série La Grande Traque.
Programmé sur France 2 le 31 mai dernier, ce documentaire de 70 mn consacré à la poursuite des présumés génocidaires rwandais présents sur le sol français s'est vu voler la vedette par l'arrestation de Mladic. La diffusion du film de Manolo D'ARTHUIS, initialement fixée au 31 mai, a été reprogrammée pour le mardi 28 juin. Mais il est des personnes qui ne l'entendent pas de cette oreille. Agathe KANZIGA HABYARIMANA, une des « acteurs » du documentaire, par l'entremise de son avocat, a déposé un référé auprès du Tribunal de Paris pour en faire interdire la programmation. Non contente d'être la sans papiers la plus célèbre de France, sous le coup d'une demande d'extradition qui sera examinée le 29 juin, madame KANZIGA ne cesse de faire parler d'elle. Sa demande sera examinée le 20 juin et nous espérons fortement, en nous appuyant sur la jurisprudence en la matière, qu'elle sera rejetée. Un autre « acteur » du documentaire, Marcel BIVUGABAGAGO, ex lieutenant colonel des Forces Armées Rwandaises, Toulousain d'adoption, a à son tour saisi la justice, avec la même intention que l'ex première dame du Rwanda. Accueillis avec beaucoup de complaisance dans notre pays, accusés d'avoir participé au dernier génocide du XXème siècle, au lieu de se contenter de vivre dans la discrétion pour se faire oublier, voilà que nos hôtes quelque peu encombrants saisissent à leur tour la justice. Gageons qu'ils ne seront pas entendus.
Pour éviter ce genre d'anecdote, il serait plus que temps que la justice de notre pays ouvre enfin des procès que les victimes appellent de leurs voeux. Condamnée en juin 2004 par la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour « retard apporté à rendre la justice « dans l'affaire Munyeshyaka, prêtre rwandais qui officie à Gisors dans le diocèse d'Evreux, la Justice française traîne toujours les pieds. Et cette situation nous est plus qu'insupportable. Plus de dix-sept ans après le génocide des Tutsi perpétré au Rwanda, il est inadmissible qu'aucun présumé génocidaire vivant en France n'ait encore été jugé. Et il faudrait maintenant que ceux qui sont soupçonnés d'avoir d'une façon ou d'une autre participé à ce crime cherchent à faire taire les médias et tous ceux qui souhaitent éclairer la conscience de nos concitoyens et de ceux de la communauté des hommes ? Cette pensée nous est aussi intolérable.
Espérons que le 28 juin France 2 puisse diffuser librement ce documentaire qui en apprendra probablement beaucoup aux téléspectateurs qui auront le courage de veiller et d'attendre patiemment la deuxième partie de soirée.
 
Fait à Reims le 12 juin 2011
Alain GAUTHIER, président du CPCR
Contact :             00 33 (0)6 76 56 97 61      

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#Posté le vendredi 01 juillet 2011 18:07

Victime présumée

Victime présumée
Survie France

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Survie est une association (loi 1901) qui mène des campagnes d'information et d'interpellation des citoyens et des élus pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud. Elle fonde son action sur la légitimité qui incombe à chacun d'interpeller ses élus et...

via : survie.org

La presse française vient d'inventer une nouvelle notion de droit, celle de « victime présumée ». On peut faire une recherche sur le net, cette expression n'a jamais été utilisée avant l'affaire DSK. Notre propos n'est pas d'épiloguer sur ladite affaire – on aura tout le temps de le faire à bon escient – mais seulement de nous interroger sur cette création linguistique singulière.

 
Ce qui existe, c'est la présomption d'innocence qui interdit de désigner quelqu'un comme coupable avant qu'il ait été condamné comme tel par un tribunal. Il y a des manquements innombrables, certains célèbres, à cet interdit. Nicolas Sarkozy, interrogé sur l'affaire des listings Clearstream déclare publiquement en septembre 2009 « Après deux ans d'enquête, deux juges indépendants ont décidé que les coupables devaient être traduits devant le tribunal correctionnel. » Le statut de victime, lui, ne comporte aucun doute. On parle, dans les statistiques de la délinquance, simplement de victimes.
Pourtant, il existe des cas de plaintes mensongères mais cela n'entraîne pas pour au­tant une règle générale de suspicion a priori qui permettrait de parler de victime présumée. L'emballement mé­dia­tique, en juillet 2004, dans l'affaire Marie Leblanc du RER D, avait provoqué des déclarations tonitruantes de leaders politiques de tous bords et un déchaînement raciste quant à l'appartenance ethnique des coupables désignés.
Il y a en effet victime et victime, la bonne dont on va médiatiser à outrance le calvaire, la mauvaise qui vient fâcheusement ternir la réputation des maîtres de la morale. Ainsi, on nous informe à la télé sur les progrès de l'enquête menée après la disparition, mentionnée après chaque bulletin d'information, de deux Français en Côte d'Ivoire le 4 avril au Novotel d'Abidjan. Le corps de l'un d'entre eux vient d'être décou­vert. Une juge d'instruc­tion française va se rendre sur place.
Le ministre ivoirien de la Justice déclare : « J'ai des personnes sous la main, présumées liées à l'enlèvement ». On imagine facilement que cette main va leur faire raconter tout ce qu'on leur demande. Par contre pas d'enquête, pas de juge, pas de déclaration ministérielle, et, bien sûr, aucune info télé sur l'assassinat du professeur français Philippe Rémond le 1er avril dans une chambre d'hôtel à Yamoussoukro. Les autorités françaises sur place parlent du bout des lèvres d'une balle perdue, un accident en quelque sorte, et se taisent sur l'identité de la victime. Et pour cause : Philippe Rémond était un soutien notoire du président Gbagbo. Il avait reçu des menaces et se cachait.
Le ministère des Affaires étrangères à Paris en est encore à vérifier l'information sur la mort de ce citoyen français, victime présumée probablement lui aussi, selon la nouvelle terminologie. Le vocabulaire à la mode s'était déjà enrichi de toute une panoplie autour du mot « victime », considéré comme tabou dans la relation de certains faits historiques peu flatteurs pour les groupes dominants. Ainsi « victimisation », « compétition victimaire » ont émaillé les discours d'intimidation des parleurs médiatiques qui stigmatisent toute évocation du calvaire des Africains déportés pendant des siècles aux Amériques, semant leurs morts dans l'océan et sur les plantations, ou de celui imposé ensuite en Afrique à ceux qui restaient, soumis à l'extermination par les travaux forcés.
De même le mot « coupable » est également tabou. Ceux qui se targuent de donner des leçons de morale au monde entier ne peuvent être coupables de quoi que ce soit, sinon par pur masochisme, comme le prétend Pascal Bruckner. La loi du silence doit donc s'exercer sur tous les crimes qu'ils commettent pour faire régner le Bien.
Et, si quelques fâcheux bruits naissent malgré tout, il y a tout l'arsenal de l'euphémisation, du doute et de la dénégation : dégâts collatéraux, victime présumée, balle perdue...
 
14 juin 2011 par Odile Tobner
Édito

Source: http://survie.org
THÈMES: MÉDIAS / COMMUNICATION CÔTE D'IVOIRE JUSTICE

 





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#Posté le samedi 18 juin 2011 23:17

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