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L' association SOS DEMOCRATIE COMORES fondée en mars 1996 a pour but de veiller au respect des droits de l'homme et des libertés démocratiques aux Comores. Elle se base sur la Déclaration Universelle des droits de l'homme, la charte Africaine des Droits de l'homme et la Convention Européenne des Droits de l'Homme.

Afin de poursuivre son objet, SOS DEMOCRATIE :

1) Dénonce toutes formes de violations des droits humains, de détentions illégales, de tortures, aux traitements inhumains, à l'exploitation et s'oppose à la peine de mort ;

2) Est impassible à l'égard de tous les régimes quel que soit le système idéologique, religieux ou le groupement politique auquel ils appartiennent ;

3) Adopte tout autre moyen approprié à la poursuite de son objet et pourra se constituer partie civile dans n'importe quelle juridiction.

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Entretien avec le juriste et militant communiste portugais Silas Cerqueira de retour de Libye

« L'impérialisme veut soumettre un pays riche et souverain »
Entretien d'Avante, organe du Parti communiste portugais (PCP), avec Silas Cerqueira
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Tout juste revenu de Libye, où il participait à une Conférence internationale organisée par l'Association des avocats et juristes de la Méditerrannée, Silas Cerqueira a souligné à Avante !la nécessité de la mobilisation pour la fin immédiate des bombardements, a mis en garde contre la possibilité du lancement d'une troisième phase dans l'agression contre le peuple libyen, et a mis en évidence quelques-uns des motifs qui sont à l'origine de la campagne impérialiste contre le territoire.Entretien avec le juriste et militant communiste portugais Silas Cerqueira de retour de Libye
 
« Nous ne sommes pas au terme d'une guerre froide, nous sommes peut-être à la veille d'une guerre chaude »
Silas Cerqueira,
Jornal de Angola,
25 janvier 1990
Cet échange avec le professeur, chercheur et militant communiste qui compte plus d'un demi-siècle d'activité en faveur de la paix, du progrès, de la solidarité et de la coopération entre les peuples a eu lieu un mois et demi après son séjour en Libye. Mais ce n'est pas pour autant que Silas Cerqueira n'a pas conservé intactes l'indignation envers les agissements barbares que l'impérialisme commet sur place depuis le 19 mars, la précision des faits qui révèlent les conséquences et les véritables raisons de cette nouvelle campagne militaire menée par l'OTAN, et une analyse claire et nette de la situation dans laquelle se trouve le pays.
En dépit du danger que représente toujours un déplacement sur un « théâtre de guerre », Silas Cerqueira a insisté sur l'importance de son voyage, réalisé dans la dernière semaine de Mai, à Tripoli. « Il fut pionnier et eut comme objectif de briser quelque peu l'isolement que l'impérialisme parvenait à imposer à la Libye avec les campagnes de désinformation médiatiques et les bombardements. A la suite de la conférence, de nombreuses autres délégations se sont déplacées à Tripoli pour observer la situation avec une totale liberté ».
Il ajoute que « les peuples arabes sont habitués à être frappés par l'impérialisme. Lorsque nous avions réalisé au Portugal, en 1979, une conférence internationale de solidarité avec la cause palestinienne, les libyens se sont attachés à afficher une grande sympathie pour le peuple portugais, car ils avaient également combattu contre le colonialisme d'un régime fasciste, celui de Mussolini. Il est temps de leur rendre leur confiance », a-t-il dit.
« Être allé en Libye est indépendant des différences d'appréciation de chacun quant à son régime et au rôle historique de son principal dirigeant », a-t-il précisé. « Ce qui est en jeu, c'est la solidarité avec le peuple Libyen, la condamnation d'une agression aux conséquences mortifères, l'exigence de la fin des bombardements, le rejet d'une violation aussi grave du droit international et du détournement du Conseil de Sécurité de l'ONU. Était et reste en jeu l'application d'un plan de paix, comme celui que l'Union africaine propose c'est-à-dire, un cessez-le-feu, un dialogue national, et, d'ici un an, des élections. Kadhafi l'a déjà accepté et a garanti que, s'il perdait les élections, il abandonnerait le pouvoir. Que demain la Libye soit dirigée ou non par Kadhafi, c'est aux Libyens d'en juger ».
Une agression qui s'intensifie
Les obstacles placés par les agresseurs furent visibles dès le début du voyage, comme en témoigne Silas Cerqueira. « Nous n'avons pas pu voyager en avion depuis Tunis, pour cette raison nous avons dû nous rendre en voiture jusqu'à Djerba, où on a pu constater immédiatement les perturbations provoquées par la guerre, étant donné que les opérateurs touristiques ne peuvent pas garantir la sécurité des vols. »
« Depuis Djerba, nous sommes partis pour Tripoli », poursuit-il, un voyage qu'il a estimé « normal au vu des circonstances, avec surveillance de la frontière du côté Tunisien et Libyen, et près de 40 postes de contrôle jusqu'à Tripoli pour éviter les infiltrations par voie terrestre. »
La route alors empruntée sur le Littoral occidental de la Libye n'a pas laissé transparaître, toutefois, des signes évidents des bombardements, scénario qui a changé radicalement quand Silas Cerqueira est arrivé dans la capitale de la Libye, où il eut l'occasion de visiter diverses infrastructures civiles détruites, et d'avoir la confirmation que les bombardements de l'Alliance atlantique sont aussi dirigés contre les complexes de l'appareil productif national (centrales électriques, usines, ponts, routes, universités, cliniques).
« Mais c'était fin Mai. Entre-temps, la situation a beaucoup évolué, et en bien pire. Durant cette période, les bombardements se sont intensifiés », affirme-t-il en appuyant, souvent, ses affirmations sur des informations obtenues par des échanges, presque quotidiennes, avec des amis libyens.
« A l'époque – a-t-il également souligné – les bombardements aériens et avec des missiles de croisière se faisaient de nuit et à l'aube. Désormais, la guerre est entrée dans une seconde phase. Il a été décidé, le 1er juin, dans une réunion de l'OTAN à Bruxelles, de la prolonger jusqu'en Août-Septembre avec des bombardements d'une autre nature, notamment en ayant recours aux hélicoptères français et anglais, et aux barrages d'artillerie systématiques de la part des navires de guerre français. Ils bombardaient tous les jours et frappaient de plus en plus les zones résidentielles à Tripoli », a-t-il raconté.
« Il faut signaler le raisonnement monstrueux des dirigeants des États-Unis, de l'UE et de l'OTAN », cette « obsession historique et irresponsable de tenter de tuer Kadhafi », a-t-il déclaré avec indignation après avoir expliqué que les attaques contre les quartiers de Tripoli visaient également à atteindre d'autres dirigeants libyens et à répandre la terreur.
« Lorsque j'étais à Tripoli, le ministre de la Culture a voulu parler avec moi et m'a demandé de rester deux ou trois jours de plus. Mais je n'ai pas pu rester et après mon départ j'ai appris qu'il avait échappé à un bombardement sur sa maison. Il a perdu 15 proches », a-t-il relaté.
En somme, insiste le militant communiste, « actuellement le niveau des destructions est beaucoup plus important et la vie est beaucoup plus difficile pour les personnes. Quand j'y étais, ce n'était déjà pas facile. Il y avait des queues jour et nuit pour l'essence car les impérialistes bloquaient le port de Tripoli. Sur les souks, on constatait la hausse des prix. Je crois qu'il n'y a pas encore de difficultés dans l'approvisionnement en électricité et en eau potable, mais on perçoit l'objectif des agresseurs : créer une vague mécontentement dans la population afin qu'elle exige la démission de Kadhafi. Le contraire s'est produit. »
Victimes de leur propre propagande
Pour Silas Cerqueira, les puissances impérialistes furent, d'une certaine façon, victimes de leur propre propagande. « Elles disaient qu'il y avait une dictature en Libye, une tyrannie. Elles se trompaient. Dans une dictature, on ne distribue pas plus d'un million d'armes légères au peuple, comme cela a été fait récemment. »
« Mme Clinton, MM.Obama, Cameron et Sarkozy ont estimé qu'en bombardant intensément le pays, en le détruisant, ils finiraient par provoquer, en quelques jours, l'effondrement du régime et la fuite de Muhammar Kadhafi. Ils se sont trompés. A Tripoli, j'ai vu des manifestations quotidiennes contre l'OTAN et de soutien aux gouvernants »,insiste-t-il dans un échange avec Avanteréalisé justement alors qu'un million et demi de libyens manifestaient dans la capitale du pays contre l'agression.
Dans ce contexte, le membre de la Présidence du Conseil portugais pour la paix et la coopération et membre de la direction du Mouvement pour les droits du peuple palestinien et pour la paix au Moyen orient craint que « nous entrions dans une nouvelle phase de la guerre. Si les impérialistes cessaient les bombardements, si ils reculaient sans y être contraints par la pression de l'opinion publique, vous voyez la déroute que cela serait ? », interroge-t-il.
Maintenant, admettre « ce que de nombreux spécialistes anglais, français et nord-américains disent déjà ouvertement – que c'est placer la barre un peu trop haut que d'imposer le départ de Kadhafi comme condition à la fin de l'agression », ce serait un preuve de l'échec du militarisme et de son raisonnement.
Dans ce contexte, Silas Cerqueira considère comme un danger réel le passage à une troisième phase de la guerre, qui peut consister en « l'infiltration de commandos », auxquels se joindraient « des groupes agressifs et militaristes issus des courants islamistes », avec l'intention de « fomenter un soulèvement à Tripoli ».
« Ce n'est pas que s'annonce une victoire sur les forces régulières et les milices populaires qui gardent la capitale », a-t-il affirmé. « Le problème, c'est que si le régime triomphait de cette insurrection, il donnerait aux impérialistes le prétexte d'un 'bain de sang', justifiant la préparation d'un invasion terrestre », possibilité sur laquelle, en réalité, le ministre des Affaires étrangères russes a attiré l'attention vendredi dernier.
« L'échange dure peut-être un peu trop, ajoute encore Silas Cerqueira, mais je demande à Avante d'en finir par un avertissement et un appel aux lecteurs. L'issue de ce qui est en jeu en Libye – ce dangereux théâtre de guerre lancé par l'impérialisme dans la région de la Méditerranée et du Moyen-Orient, qui s'ajoute à ceux de Palestine, d'Irak, d'Afghanistan et qui sait bientôt d'autres – est d'une importance décisive dès maintenant pour son peuple. Tout comme pour les autres peuples arabes et africains ; pour l'équilibre énergétique et géo-économique international, et en définitive pour l'équilibre et la paix mondiales alors que le capitalisme affronte la pire crise de son histoire ».
« En résistant, le peuple libyen lutte aussi pour nous. Et nous ? Il est urgent d'inclure la solidarité démocratique avec ce peuple dans l'agenda de notre lutte pour la paix et l'indépendance nationale », conclut-il.
Puni par le patriotisme
L'agression contre la Libye s'insère dans un processus historique qui ne peut pas être occulté. Ce fut l'un des points centraux de l'échange avec Silas Cerquiera, pour qui « l'impérialisme a eu deux grandes déceptions avec la Révolution menée par Kadhafi et d'autres jeunes militaires à partir de 1969. Dès 1970, la première fut l'expulsion des bases militaires étrangères des États-Unis et de la Grande-Bretagne, la seconde la création de la National Oil Companyet la reprise en main des ressources pétrolières », a-t-il affirmé.
« Avec l'investissement national et la redistribution des revenus, la Libye est passée, en près de deux décennies, d'un des pays les plus pauvres et les plus arriérés du monde à la place de nation africaine avec les meilleurs indices de développement humain, selon les rapports annuels des Nations unies.
« De très nombreuses infrastructures furent construites pour le pays, parmi lesquelles on trouve la Great man-made river », précise-t-il.
Le projet, entamé en 1984 en ayant exclusivement recours à des fonds propres, libère la plus grande réserve aquifère fossile au monde, partagée entre le Tchad, le Soudan, l'Égypte et la Libye. Avec ce qu'ils appellent la huitième merveille du monde, les libyens peuvent passer d'un pays importateur de produits alimentaires à un territoire auto-suffisant à travers un « projet d'irrigation fantastique des régions semi-désertiques », tout comme des traditionnelles « régions côtières où se concentre la production agricole du pays. »
Mais c'est l'or noir, dont la Libye a les plus importantes réserves du Continent Africain, la cible de la cupidité la plus immédiate de l'impérialisme. Après une longue période (entamée en 1986 par un bombardement ordonné par Reagan) de dures sanctions internationales, due à de prétendues responsabilités ou soutiens à des actes terroristes, la Libye a entendu résoudre les différends en acceptant de payer des indemnisations. « Ces affaires ont été résolues récemment », et le gouvernement libyen l'a fait en raison de « l'entrave colossale que constituaient ces sanctions pour l'économie du pays. »
« C'est dans ce contexte qu'ont été rétablies des relations commerciales avec les entreprises pétrolières occidentales », explique Silas Cerqueira avant d'assurer que « américains et anglais courraient derrière les profits faciles issus du pétrole libyen, de haute qualité et très facile à extraire ».
Entre-temps, ils n'eurent pas seulement la concurrence des italiens, des français, des russes et des ces chinois, mais ils trouvèrent dans Kadhafi,« un partenaire dur en affaires », qui leur a imposé« des contrats moins avantageux que ceux conclus par les multi-nationales dans d'autres pays arabes ».
De plus, relate Silas Cerqueira, « à un certain moment, en 2009, et au beau milieu de scandales de corruption au sein du régime, Kadhafi a proposé de distribuer une partie des revenus du pétrole au peuple. La panique s'est installée parmi les entreprises occidentales. En fait, parmi les cadres dirigeants libyens, cette proposition n'a pas été acceptée.
A tout cela s'ajoute le refus lapidaire de Kadhafi, en 2008, d'accueillir en Libye le Commandement nord-américain pour l'Afrique. « Les États-Unis ont essayé d'installer l'AFRICOM en Libye, mais Kahdafi a refusé d'accéder à leur requête en des termes qui, je pense, n'ont pas été très agréables. »
Finalement,« dans un célèbre discours à l'Assemblée des Nations unies, à New York, en 2009, Kahdafi a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU le 'conseil de la terreur' dénonçant les guerres d'agression depuis la guerre de Corée et du Vietnam, jusqu'à l'Afghanistan et l'Irak. Les dirigeants occidentaux en ont pris acte, bien sûr », a déclaré Silas Cerquiera, pour qui « l'opinion publique internationale n'a pas pris connaissance du contenu de l'intervention du dirigeant libyen car les médias dominants ne reprirent que les aspects 'excentriques' ».
Ils ont occulté l'essentiel de ce qu'a dit un dirigeant qui leur reste « en travers de la gorge », lequel, « bien qu'il ait procédé à l'ouverture de son économie au capitalisme, l'ait livrée au néo-libéralisme, baissé sa garde face à l'Occident, est resté un nationaliste intransigeant et il résiste aujourd'hui à l'impérialisme. »
Les duperies et les faits
L'agression impérialiste contre la Libye se produit dans un contexte de révoltes populaires dans plusieurs pays arabes. Néanmoins, de l'avis de Silas Cerqueira on ne peut pas laisser se semer la confusion.
« Il y eut des manifestations de masse en Tunisie et en Egypte. Dans ces pays, les intérêts de l'impérialisme furent ébranlés, mais pas vaincus. Notez qu'en Égypte le c½ur du pouvoir reste entre les mains des forces armées, qui sont formées depuis 40 ans par les États-Unis. Les militaires ont empêché que Hosni Mubarak écrase le peuple, mais ils ont également empêché que le peuple écrase Mubarak », a-t-il résumé.
« Les égyptiens, tout comme les tunisiens, ont remis en cause les régimes, exigé des réformes démocratiques et renversé les dictateurs, mais ils ne se sont pas attaqués à la nature de classe de l'État. En d'autres termes, ils risquent d'avoir un 25 novembre sans avoir fait un 25 avril ! », a-t-il conclu.
« Ainsi – a-t-il continué – la tactique de l'impérialisme pour tenter de lancer en Libye un processus inverse, contre-révolutionnaire, était de faire croire qu'il y avait sur place des soulèvements démocratiques de masse violemment réprimés. C'est une duperie. Ce qu'il y a eu, à la suite d'une manifestation de proches de prisonniers islamistes victimes de la répression les années précédentes, ce fut une insurrection et une contre-révolution, à Benghazi, longuement préparée par des assauts sur les postes de police, les casernes et les édifices publics de la part de noyaux armés et manipulés. »
Silas Cerqueira va même plus loin et accuse les pseudo-rebelles de constituer un amalgame d'éléments bourgeois libéraux, d'autres agents de l'impérialisme, avec des groupes islamistes agressifs et des couches racistes et xénophobes, des éléments du lumpenproletariat et des jeunes égarés.
Cela paraît paradoxal que, la Libye ayant une partie de sa population noire, on ait des manifestations de racisme et de xénophobie, mais Silas Cerqueira rappelle qu' « avant la guerre, les travailleurs immigrés étaient près de 4 millions dans l'industrie et les services. Parmi eux, plus d'un million originaires de l'Afrique noire », lesquels s'ajoutent aux centaines de milliers d'asiatiques, surtout des chinois, dans les complexes pétroliers.
« Les immigrés travaillaient dans ce que les libyens refusaient de faire, en raison la redistribution de la rente pétrolière. Il n'existe donc pas en Libye de classe ouvrière autochtone, ou elle existe seulement à l'état d'embryon. L'absence d'un mouvement ouvrier organisé constitue une sérieuse faiblesse dans la défense du pays et de ses réalisations. »
Où sont ceux qui ont accompagné Kahdafi ?
Dans la conversation avec Silas Cerqueira, ressortent également des faits qu'il importe de ne pas oublier pour ce qui est des retournements de veste de la part des politiciens bourgeois.
Un des exemples rappelés par le professeur et chercheur fut que « Kadgafi a été reçu, il y a encore quelques mois de cela, dans les plus hautes sphères européennes. Comme président de l'Union africaine, il était au G8 d'été de 2009, en Italie, y compris avec Obama. Aujourd'hui, il est un « tyran » et un « dictateur ».
« Il a monté sa tente de bédouin à Paris, et il l'a aussi fait à Lisbonne. J'aimerais, en fait, savoir où sont aujourd'hui ceux qui ont loué sa visite au Portugal. Pourquoi ne s'expriment-ils pas ? »
 
Publié le 18/07/2011 à 09h00 - mis à jour le 18/07/2011 à 09h01
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#Posté le mercredi 20 juillet 2011 15:29

Le colonialisme des temps modernes

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Une alliance rejetée par la grande majorité des Turcs, mais quid de M. Erdogan

Le colonialisme des siècles passés a toujours eu pour but la domination économique par le controle des matières stratégiques, les XXeme et XXIeme siècles ne connaissent qu'une seule matière stratégique : le pétrole, qui est abondant au Moyen-Orient. Mais il n'est plus acceptable aujourd'hui de coloniser, non pas parce que les dirigeants des ex-colonies sont devenus plus humanistes mais parce qu'ils tomberaient instantanément devant la pression de leurs peuples.
Le colonialisme doit donc se moderniser et revêtir un costume plus coloré et plus doux pour obtenir le même résultat : ce costume à la mode ce seront la démocratisation des pays du tiers monde, les droits de l'homme ou tout prétexte suffisamment noble en apparence. Le garant des intérêts stratégiques des USA au Moyen-Orient c'est Israël et il est tout simplement interdit à qui que ce soit d'avoir les moyens de s'opposer à ce pays même s'il occupe nos territoires et tue nos peuples. Tout Etat qui résiste à Israël ou qui a les moyens de lui résister est donc un danger qui doit être écarté soit par intervention directe sous prétexte humanitaire comme en Libye, soit par un renversement de l'intérieur.
La Syrie s'inscrit dans ce schéma et, à cause de ses positions hostiles aux ambitions impérialistes et coloniales d'Israël, n'a jamais été appréciée par les administrations américaines et leurs alliés. La Syrie a toujours été la cible de tentatives de déstabilisation par l'extérieur et pendant les dix dernières années ces tenatatives ont été régulières et répétées, surtout depuis le refus d'Assad de l'invasion de l »Irak et son soutien affiché à toutes les résistances de la région.
En 2004, l'assassinat du Premier ministre libanais dont la Syrie fut aussitôt accusée sera le premier coup dur de la décennie pour le régime de Damas. La résolution 1559 est adoptée par l'ONU et la Syrie est la cible de sanctions américaines et européennes.
En 2006, la guerre du Liban a pour objectif de détruire la résistance libanaise et d'affaiblir le régime syrien mais à la surprise du monde entier Israël est vaincu.
Les événements actuels s'inscrivent dans ce même schéma et les Américano-sionistes profitent du courant de révolte qui traverse les pays arabes pour forcer le changement en Syrie, ce malgré le peuple syrien. Tout indique une manipulation extérieure dans les événements en cours.
La main étrangère
Les Américains n'ont pas attendu longtemps avant de revendiquer leur implication dans la violence en Syrie. Le 2 Avril 2011, l'adjoint au Secrétaire d'Etat américain au affaires étrangères déclare dans une conférence de presse que « la Syrie pourrait retrouver à nouveau son calme et sa stabilité si elle répond aux exigences qui lui ont été transmises« .
Les exigences en question sont passées par les arrières-cours de la diplomatie mais elles ne sont pas nouvelles. Déjà en 2003, lors de l'invasion de l »Irak, Colin Powell envoyé de Bush, croyant que maintenant que l'armée américaine était aux frontières syriennes Bachar al-Assad serait effrayé, avait débarqué a Damas avec une feuille récapitulant les exigences américaines : ne pas soutenir la résistance irakienne ; stopper tout soutien à la résistance libanaise ; fermer les bureaux de la résistance palestinienne à Damas et enfin rompre les liens avec l'Iran. La Syrie aurait pu devenir l'enfant gâté des Américains au Moyen-Orient si elle avait repondu positivement mais c'aurait été au prix de son asservissement à la volonté expansionniste et dominatrice d'Israël dans la région.
La déstabilisation de la Syrie et du Liban figurait sur l'agenda israélo-américain et sur celui de l'Otan depuis ces dix dernières années : selon le commandant général de l'OTAN l'Américain Wesley Clark, 2001 a vu la mise en place d'un plan quinquennal pour envahir sept pays (en commençant par l »Irak puis la Syrie , le Liban, la Libye, la Somalie et le Soudan) de la région et redéfinir la carte du Moyen-Orient (Le Nouveau Moyen-Orient selon les termes de l'alors Secrétaire d'Etat américaine Condolesa Rice).
Dans son livre « Gagner les guerres modernes » le général Wesley Clark écrit ainsi :
« En novembre 2001 alors que je repassais au Pentagone et en posant la question de l'Irak  à un haut officier de l'armée américaine, celui-ci me dit :  » Oui nous sommes toujours en route vers l'Irak ».  Et d'ajouter avec un ton plein de désagrément : « Mais il y a plus : ceci (l'Irak) a été discuté dans le cadre d'un plan plus général de campagne contre sept pays: Irak, puis Syrie, Liban, Libye, Iran, Somalie et Soudan. »
Cette discussion a également été relatée par le général Clark dans une émission télévisée :
Il est tout aussi légitime de se demander pourquoi les affrontements armés sont intervenus dans des régions frontalières où il est plus facile de faire passer des combattants, des armes, de la drogue et de l'argent : il y a eu Daraa à la frontière jordanienne et israélienne, puis il ya eu Banyas et Tal Kalakh à la frontière libanaise et enfin récemment Jisr El Shoughour à 10 km seulement de la frontière turque. Ceci montre clairement à qui est de bonne foi que ces rébellions armées avaient bien pour bases arrières des pays étrangers frontaliers.
Et pourquoi, au fait, ces événements ne se sont-ils pas produits en même temps mais se sont au contraire succédés ? L'insurrection éclatait dans une ville lorsqu'elle état jugulée par l'Etat dans la précédente, comme pour signifier que quand les extrémistes sont neutralisés dans un point géographique donné et quand leur ravitaillement est coupé sur une frontière, ils se dirigent alors vers une autre frontière.
L'objectif est donc de déstabiliser la Syrie et de provoquer un « changement de régime » (traduire : pour implanter un régime soumis à Israël), ce par une insurrection armée infiltrée par des extrémistes islamistes. Les rapports sur des civils tués seraient utilisés pour légitimer une intervention sous le volet « droits de l'Homme » et en invoquant le devoir de « protéger les civils » : copie conforme de ce qui s'est déroulé – se déroule encore – en Libye.
D'ailleurs, sait-on qui sont ceux qui  se battent contre l'armée libyenne; ceux que les médias appellent indécemment des « révolutionnaires » ? Sait-on d'où viennent leurs armes sophistiquées et leurs méthodes de combat en Toyota à la Taliban ? Car oui, ces groupes sont encadrés et entraînés par des combatants d'Al Qaida. Et puis sait-on enfin combien de civils les bombardements de l'OTAN ont-ils  tué ? Mais tout cela importe peu aux éditorialistes pro-américains.
Et puis, si ce principe de protection des civils, des droits de l'homme et des droits internationaux est si important pour Sarkozy ou Obama pourquoi ne les entend-on  pas lorsqu'il s'agit des Palestiniens tués – ou opprimés – par Israël ? Pourquoi ne les entend-on pas quand les résolutions de l'ONU sont bafouées par Israël ?
La propagande, la désinformation et le pilonnage médiatique
Toutes les preuves d'existence d'une rébellion extrémiste armée en Syrie est systématiquement niée par les médias et agences de presse occidentales et même certains médias arabes comme Al Jazeera ou Al Arabia qui ont deja perdu leur crédibilité au Moyen-Orient.
Les civils tués sont systématiquement imputés au compte du régime négligeant toute preuve d'existence de tireurs embusqués tirant sur la foule.
Les massacres des hommes de l'armée et de ceux des forces de sécurité sont régulièrement omis et lorsque les images montrent les militaires massacrés et leur corps mutilés les médias mentionnent timidement l'événement qu'ils expliquent par une fable qui insulte à l'intelligence de l'esprit humain : la fable de l'armée tuant et mutilant les corps de ses propres sodats qui ont refuseé de tirer sur la foule.
Le 17 avril dernier, huit membres des forces de securite sont égorgés dans un petite commune de la banlieue de Daraa. Le 8 Mai, 10 policiers sont froidement égorgés à leur tour a Homs. Le 7 Juin, 120 militaires et policiers sont attaqués dans leur caserne a Jisr Al Shoughour à la frontière turco-syrienne et décapités après avoir été tués. Al Jazeera et la BBC ont préféré parler alors de 120 manifestant pacifistes tués par les forces de sécurité !
Toutes les vidéos (sans exception) diffusées pour soutenir la thèse d'une révolution populaire ne durent jamais plus de 15 secondes, c'est-à-dire pas suffisamment pour discerner ce que dit réellement l'image ; d'ailleurs souvent on ne voit que des pieds ou le ciel avec comme fond sonore des cris. Puis les ingénieurs de son y ajoutent un slogan et finalement le commentaire du journaliste, qui du reste, est bien habillé et a l'air honnête, anéantit tout esprit critique ou doute quant aux images montrées.
Et finalement, quand la bêtise dépasse toute imagination, les agences de presse s'excusent pour avoir commis des erreurs. Reuters, fin avril, publie un communiqué officiel d'excuse pour avoir fourni des vidéos des événements d'Irak ou du Yémen avec le sous-titre « a eu lieu en Syrie« .
France 24 diffuse un appel en direct d'une personne qui se fait passer pour l'ambassadeur de Syrie à Paris, et annonçant sa démission en direct en raison des atrocités commises. L'ambassadeur dément immédiatement et porte plainte contre la chaîne. Enfin l'AFP reconnaît pour la première fois – bien tardivement – la présence d'une rébellion armée en diffusant des photos le 18 juin.
Que valent les excuses quand chaque image et chaque titre incitent à plus de violence et à plus de sang versé, et encouragent les terroristes qui se voient dotés des moyens médiatiques les plus puissants... et ce gratuitement.
La Turquie : de l'ONU à l'OTAN ?
Si les positions américaine et britannique n'ont surpris personne car ces deux pays ont toujours été les premiers à soutenir les attaques contre le régime syrien, et si la position clairement hostile du gouvernement francais s'inscrit dans l'inféodation de Sarkozy à Washington, le choc est venu de la Turquie qui, tel Judas, est passé du jour au lendemain du rôle d'ami fidèle à celui de prédateur affamé.
La dernière rébellion armée à Jisr al Shoughour, à la frontière turque, a indéniablement reçu le support logistique des Turcs ainsi que le montrent les équipements saisis sur les terroristes et leurs aveux : réseau de télécommunication à disposition des rebelles, armes et fonds ont transité par la Turquie.
Des sources offcielles affirment que les tentes avaient été plantées à la frontière il y a déjà deux mois pour accueillir les futurs réfugiés. Ceux-ci étaient donc attendus et les Turcs participaient à la préparation des ces événements. Pourquoi ? Dans le cadre de quel deal ont-ils monnayé leur relation avec la Syrie ? Et comment la carte des réfugiés va-t-elle être utilisée par Ankara et Washington ?
Les réponses seront certainement connues dans les quelques semaines a venir. Mais il est d'ores et déjà clair que la Turquie a toujours eu la nostalgie de l »empire ottoman et de sa domination et nous avons sous-estimé – ou enterré trop vite – l'alliance militaire de la Turquie avec Israël, son appartenance à l'OTAN (sous hégémonie américaine) et son désir de devenir membre de UE. Nos amis Turcs viennent d'ailleurs de se retirer du convoi humanitaire d'aide à Gaza.
Le revirement de la position turque et l'échec diplomatique américano-européen  après les vétos russe et chinois à l »ONU sur une condamnation de la Syrie, l'acharnement de ces ex-puissances coloniales (France et Grande-Bretagne) me poussent à penser que la Turquie pourrait être utilisée comme base d'intervention de l'OTAN aux frontières syriennes.
La dénonciation incessante du sort des réfugiés syriens à la frontière turque et l'exagération médiatique autour de ces derniers suggèrent que le prétexte de l'OTAN utilisera pourrait bien être (comme en Libye) de nature humanitaire.
Les quelques semaines à venir seront donc cruciales.
O. CH
 
Par Oussama Charabeh, le 22 juin 

Oussama Charabeh, Franco-syrien spécialisé en finance de marché est un observateur attentif des événements du Proche-Orient. Il y vit depuis plusieurs années après 23 ans passés à Paris.
Sa connaissance a la fois de la France et de la Syrie et les trois derniers mois qu'il vient de passer dans ce dernier pays lui permettent de jeter un regard critique sur les informations présentées à ce sujet par les médias, informations dont le but manifeste est de manipuler l'opinion des Français et fabriquer un consensus artificiel contre le régime syrien, étape décisive sur la voie d'une intervention militaire.
A côté des Américains et des Européens, Oussama Charabeh pointe le jeu dangereux d'une Turquie qu'on a  cru peut-être un peu vite détachée de l'alliance avec Washington et Tel Aviv...
 
Tags : http://www.lepost.fr
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#Posté le vendredi 01 juillet 2011 18:39

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