M. Attoumani, président de la Fédération des acteurs pour le développement économique et social de l'Ile de Mohéli (FADESIM). Selon lui, la peur de ne pas pouvoir rembourser l'empreint empêche les jeunes Comoriens de présenter des projets aux institutions de micro crédits. 'Dans la culture locale, c'est une énorme honte de ne pas pouvoir rembourser l'emprunt. Tétanisés par la peur de voir leurs noms cités parmi les mauvais débiteurs, les jeunes ne se présentent pas à nous, alors que nous tenons à leur disposition des sommes importantes, avec des conditions de prêt allégées. C'est un paradoxe', a martelé le président de la FADESIM.Il a fait part de la détermination de son ONG à aider à aider les jeunes Comoriens à surmonter les pesanteurs culturelles qui découragent leur accès au micro crédit.
Une assistance technique sera, a-t-il dit, apportée aux jeunes pour monter des projets qui garantissent le remboursement des emprunts.
'En aidant ces jeunes à monter des projets solides et bancables, nous comptons enlever chez eux la peur de ne pas pouvoir rembourser l'emprunt. Nous allons ainsi les convaincre d'aller vers les institutions de micro crédit. Tout l'enjeu est d'éviter que cet argent tombe dans les mains de personnes qui veulent emprunter pour aller à Dubaï faire du commerce. Notre cible, c'est la jeunesse comorienne', a encore déclaré M. Attoumani.
L'insertion économique des jeunes Africains est une problématique abordée par le forum de concertation des jeunes sur le développement de l'éducation en Afrique, qui se tient depuis mercredi à Rabat, à l'initiative de l'Organisation islamique pour d'éducation, la science et la culture (ISESCO) et de l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA).
Après une journée consacrée jeudi aux groupes de travail thématique, le forum, auquel participent une quarantaine de jeunes venus de 22 pays africains, a repris ses travaux vendredi en plénière.
Les participants au forum examineront les conclusions des trois groupes qui ont débattu des réformes scolaires, de l'insertion économique des jeunes, de la culture et du développement avant d'adopter la 'Déclaration des jeunes' qui sera présentée lors de la Triennale de l'ADEA prévue en février 2012 à Ouagadougou.
Pana 21/10/201
Publié par http://www.afriquejet.com
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