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Blog de SOS Démocratie Comores

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SOSDemocratieComores

Description :

L' association SOS DEMOCRATIE COMORES fondée en mars 1996 a pour but de veiller au respect des droits de l'homme et des libertés démocratiques aux Comores. Elle se base sur la Déclaration Universelle des droits de l'homme, la charte Africaine des Droits de l'homme et la Convention Européenne des Droits de l'Homme.

Afin de poursuivre son objet, SOS DEMOCRATIE :

1) Dénonce toutes formes de violations des droits humains, de détentions illégales, de tortures, aux traitements inhumains, à l'exploitation et s'oppose à la peine de mort ;

2) Est impassible à l'égard de tous les régimes quel que soit le système idéologique, religieux ou le groupement politique auquel ils appartiennent ;

3) Adopte tout autre moyen approprié à la poursuite de son objet et pourra se constituer partie civile dans n'importe quelle juridiction.

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Remplacement du 269 code d'appel des téléphonique des Comores à Mayotte

Le remplacement par la France, le 30 mars 2007, du code pays 269 des Comores à Maore par celui de son département d'outre-mer, la Réunion, le 262, à travers l'Autorité de régulation des communications électroniques (Acerp) n'a fait que détériorer des relations déjà exécrables entre les Comores et la France sur le dossier de cette île comorienne, dont elle occupe illégalement. Les autorités comoriennes n'ont pas cessé depuis cette date de demander à chaque occasion auprès de l'Union internationale des télécommunications (Uit) le retour de l'exercice de sa souveraineté sur cette partie de son territoire conformément au droit international et que la France occupe en vers et contre tout depuis 35 ans.
Chaque fois la partie française a déclaré avoir “pris bonne note de la requête de l'Union des Comores et est disposée à aborder le sujet du code 269 dans une approche pragmatique et constructive”. Mais ses engagements verbaux sont toujours restés sans suite.
C'était le cas lors de l'assemblée générale de l'Uit qui s'est tenue à Genève en Suisse au mois de novembre 2008 et lors du Conseil d'administration de l'Uit tenu à Genève, du 20 au 30 octobre dernier. Cette mesure non concertée est toujours perçue par l'Union des Comores comme “un moyen d'isoler davantage Mayotte des autres îles s½urs”. Lors de cette dernière réunion, tenue à Genève, la partie comorienne avait encore une fois demandé, par la voix de son ministre des télécommunications de l'époque, les membres du conseil d'administration de “ramener la France à la raison pour qu'elle accepte la rencontre tripartite Comores-France sous l'égide de l'Union internationales des télécommunications pour trouver une solution négociée à ce problème”.

KS

Source : Al-watwan N° 1532 du 5 avril 2010
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#Posté le mercredi 07 avril 2010 05:50

Programme de la Journée Culturelle de l'ASEF UNONO samedi 10 avril 2010

PROGRAMME DE LA JOURNEE DE L'ASECF UNONO au Parc Montreau
> 4 rue Baboeuf
> 93100 MONTREUIL

Métro: Mairie de Montreuil, bus 122 , arrêt Le Parc ou Baboeuf



ANIMATEURS : Mme Halima M'BARAKA en tendem avec Ahmed Abou Bacar
> 14H00-16H00 : TARI (maxi 5 chansons) 2H00
>
> 16H00-17H30 : MBIWOU (FEMMES MAORAISES) 2H00
>


L'orchestre « KAZA MUSIQUE » de Lyon présentera cette partie, c'est une première pour nous et l'orchestre, de la publicité pour le groupe.



17H30-18H30: MGODRO avec Djimbo Dany Nadh 1H00
>
> 18H30-20H00: 1H30
> MCHOGORO
> CHIGOMA
> SAMBE (avec l'association Badjanani Moroni)
> BIYAYA
>
> 20H00-23H30 : CONCERT 3H30
>
> DJIMBO Dany Nadhir (nouveau album)
> Ouliana Halidi Daniel
> Mohamed Hassane Alfeine et d'autres surprises P.A.F: 10 euros



SOIREE ANIMEE PAR LE DJ « DANI »
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#Posté le mercredi 07 avril 2010 05:09

Hommage à Toussaint Louverture et concert de soutien à Haïti

L'ARCHE (http://www.association-arche.fr/) et la ville de MASSY, en partenariat avec le centre international CIMADE de Massy, la mission locale de Massy (Vitacité), l'association TIM-TIM, La PAFHA, Plate-Forme d'Associations Franco-Haïtiennes, le CIFORDOM et la voie de l'Humanité,

rendent hommage à Toussaint Louverture

le 10 avril 2010

et organisent, avec le concours de plusieurs musiciens, conteurs et danseurs, un concert de soutien aux habitants de la Colline-Deslandes.

Outre le fait de vous proposer un bon moment d'histoire et de culture, nous comptons aussi sur votre solidarité comme vous l'avez su montrer depuis le 12 janvier dernier.

de 18 heures 30 à 5 heures du matin

Soirée festive et culturelle en contes haïtiens, show de salsa et concerts :

en compagnie
de

Joyshanti
http://www.myspace.com/joyshanti
http://www.joyshanti.com

..........

à

l'Espace Liberté
1 avenue du Général de Gaulle
91300 Massy

Accès A6/N20 suivre mairie de Massy / RER B descendre à Massy-Verrières

Renseignements au 06 76 31 78 74

Entrée à 5 euros


Tout au long de la soirée, le bar proposera de quoi restaurer et désaltérer les nombreux convives présents à cet évènement.

De tôt à tard, venez nombreux !
Invitez vos amis !

Les fonds récoltés seront affectés à la reconstruction de la Colline-Deslandes et au projet « Des arbres et de l'eau pour Colline-Deslandes.»


Retrouvez tous les concerts de Joyshanti sur http://www.joyshanti.com/concerts
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#Posté le lundi 05 avril 2010 20:12

29 MARS 2009 – 29 MARS 2010 : UN AN DEPUIS LA DEPARTEMENTALISATION ILLEGALE DE L'ILE COMORIENNE DE MAYOTTE

L'administration coloniale de Mayotte fera sa mise en scène habituelle, ce 29 mars, date du premier anniversaire de la consultation sur la départementalisation illégale de l'île. Nos organisations de défense de l'intégrité territoriale des Comores saisissent cette occasion pour exprimer à nouveau leurs analyses de cette forfaiture coloniale, révélant le décalage entre la construction coloniale française et la dure réalité des Maorais.

Rappelons que ce désenchantement des Maorais, en moins d'un an du nouveau statut, était largement annoncé à travers nos conférences et communiqués. En particulier, par ce communiqué (reproduit ci-dessous) (1) dans lequel le Front Démocratique (FD) Mayotte et le Groupe de Réflexion sur le Devenir des Comores (GRDC), décrivent le (futur) département de Mayotte en ces termes :
«un espace totalement dévolu à l'essor de la consommation []» ;
«la confirmation du processus de déculturation et d'assimilation déjà engagé []»; «l'assurance d'une dépossession certaine et programmée, [des] Maorais...»; enfin,
«la radicalisation de la fermeture [des frontières]... et la mort en mer des frères comoriens
[victimes du visa Pasqua/Balladur]». ...

Pour ce premier bilan, ajoutons que les conséquences prévisibles de l'occupation de l'île Comorienne de Mayotte sont aujourd'hui bien ancrées dans la réalité maoraise :
- la dégradation manifeste du niveau de vie des Maorais qui, de la Grande Terre à la Petite Terre, ont déclenché leurs premiers mouvements de grève contre la vie chère (décembre 2009), à l'instar de leurs désormais frères de combat de la Guadeloupe /LKP, de la Nouvelle Calédonie /USTKE ou de la Réunion ;
- l'affirmation de l'arrogance coloniale de l'état français, qui continue de fouler aux pieds le Droit international et de défier la Communauté internationale; dans son discours de Mayotte, le 15 janvier dernier, le président Sarkozy jette à la face du monde : «Je ne laisserai aucune puissance étrangère le droit de décider qui serait français et qui ne le resterait pas. Mayotte, c'est la France. Mayotte restera française».
- «le renforcement de la lutte contre l'immigration clandestine», comme affirmé dans le discours de Mayotte, mis en ½uvre par un «déploiement sécuritaire exceptionnel afin d'isoler une île de 200 000 habitants du reste de l'archipel dans lequel elle est insérée []» (2) ce qui s'est traduit, en 2009, par «258 embarcations interceptées, 17 555 étrangers en situation irrégulière reconduits aux Comores [soit près de 8% de la population éjectée hors de Mayotte en un an !]». (2) Compte tenu de cette amplification avérée de la violence coloniale, de l'agression contre les Comoriens, nous demandons :
- aux frères Maorais de maintenir leur combattivité;
- aux anticolonialistes de tous bords de soutenir activement la lutte du Peuple comorien qui ne demande rien d'autre qu'à sauvegarder son intégrité territoriale, sa souveraineté nationale et son développement harmonieux dans la région océan indien.

29 mars 2010
Collectif des Associations Comoriennes de la Diaspora
Contact : caac.comores@gmail.com

SI LA PAROLE [ETAIT] DONNEE SUR LA QUESTION DE LA DEPARTEMENTALISATION DE MAYOTTE (1)
VOILA CE QU'IL [FAUDRAIT] DIRE AUX MAORAIS.

LE DEPARTEMENT SERA
- la garantie d'un ancrage définitif dans la France : le changement de statut de l'Algérie et de Saint-Pierre et Miquelon en sont la preuve,
- la promesse d'une stabilité quand le droit international, les équilibres régionaux et sociaux-économiques sont bafoués,
- le cadre permettant la prise de décision, l'élaboration d'une politique originale et adaptée : "un département ne peut pas avoir de politique spécifique, puisque ce n'est qu'une division administrative : un territoire administré. Dans le cadre unilatéralement défini par sa métropole, le département d'Outre-mer a ceci de particulier que c'est une possession extérieure. Rien ne peut donc y être décidé ni accompli si ce n'est pour le compte et au nom de son propriétaire."(Linguet, auteur guyanais).
- le gage d'une possibilité d'entreprendre ou de développer en s'appuyant sur les ressources locales puisqu'on sait dès maintenant que le taux de couverture est négligeable et que l'économie est totalement tournée vers l'extérieur tant pour ce qui concerne les produits que pour l'origine de ses acteurs,
- l'assurance d'un financement substantiel au nom de la solidarité nationale en cette période de récession mondiale et de désengagement de l'Etat quand on annonce clairement que "l'alignement immédiat sur les autres départements ne sera pas possible à court terme "(Y.Jego).

LE DEPARTEMENT SERA
- un espace privilégié pour un développement à l'occidentale qui confortera la
délinquance, l'alcoolisme, la drogue, la prostitution, la violence avec ses contrepoints non moins dangereux : la radicalisation religieuse et la revendication identitaire agressive,
- un espace totalement dévolu à l'essor de la consommation, au développement des initiatives économiques métropolitaines permettant l'expansion française dans la région: coopération régionale et décentralisée, francophonie ...
- la confirmation du processus de déculturation et d'assimilation déjà engagé avec les réformes de l'état civil et du foncier, tandis que les langues locales sont de plus en plus malmenées,
- l'assurance d'une dépossession certaine et programmée, les Maorais perdront leurs terres et devront financer par l'impôt le fonctionnement d'une administration qu'ils n'auront pas conçue ou pensée à l'heure où les politiques sociales ne sont plus à l'ordre du jour,
- forcément synonyme de déséquilibre économique régional et d'une radicalisation de la fermeture de ce qu'on se plaît à appeler ici "les frontières" et il faudra endosser la responsabilité de la mort en mer des frères comoriens.
http://www.gisti.org/spip.php?article1764 (2)
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#Posté le lundi 05 avril 2010 17:05

Le droit à la santé bafoué à Mayotte : la Halde interpelle les pouvoirs publics

Dans sa délibération n° 2010-87 du 1er mars 2010, la Halde dénonce les discriminations et les atteintes graves au droit à la santé à Mayotte, territoire où la législation et les pratiques sont très différentes de celles existant en métropole et dans les DOM. Elle « conclut au bien-fondé des affirmations de discrimination dans l'accès aux soins des étrangers en situation irrégulière et de leurs enfants ainsi que des mineurs étrangers en situation irrégulière ainsi que des mineurs étrangers isolés résidant à Mayotte ». Elle demande aux autorités « de mettre en place l'AME [aide médicale d'État] ou une couverture médicale équivalente à Mayotte (...) sans attendre la départementalisation » et, étant donnée « la violation manifeste des stipulations de la Convention internationale des droits de l'enfant (...) à ce que les enfants dont les parents se trouvent en situation irrégulière ainsi que les mineurs isolés bénéficient d'une affiliation directe à la sécurité sociale ». Dans l'attente de ces mesures, elle demande en urgence « une circulaire à destination du Centre hospitalier de Mayotte et de l'ensemble des structures de soins » permettant un accès effectif aux soins, en particulier pour tous les enfants mineurs et les femmes ayant besoin de soins pré et post-nataux.

La situation à Mayotte est dramatique alors même que des maladies infectieuses et transmissibles ou liées à la pauvreté y sont présentes. Près d'un tiers de la population est privé de toute protection maladie et, à l'exception de certaines situations d'urgence, de tout accès aux soins. Nombreux sont en outre ceux que les incessantes interpellations dissuadent de se rendre vers un centre de soins.

Les associations signataires se félicitent de cette délibération très attendue qui répond à une saisine inter-associative du 22 février 2008 [1], ainsi qu'à plusieurs des griefs dénoncés avec un dossier plus complet dans une autre saisine du 30 janvier 2009 [2]. Elle fait suite aussi à plusieurs réclamations individuelles concernant des enfants gravement malades. Par ailleurs, la Halde reste saisie en ce qui concerne Mayotte de cas de discriminations en particulier en matière de prestations familiales, d'aide sociale à l'enfance et d'accès à l'éducation.
Cette délibération confirme et complète les décisions d'autres autorités, telles que la Défenseure des enfants, le Comité européen des droits sociaux [3] et le Conseil d'État [4]. Elle vient également à la suite des recommandations du Conseil économique, social et environnemental et des observations du Comité des Droits de l'enfant de l'ONU.

Les constats sur la situation insupportable à Mayotte tant au regard des questions de santé publique qu'au regard du droit fondamental à la santé n'ont cessé de s'accumuler et convergent tous sur l'urgence à changer la situation. Les recommandations de la Halde doivent être rapidement suivies d'effets.


Paris et Mamoudzou, 22 mars 2010

http://www.gisti.org/spip.php?article1926


Signataires

Collectif Mom (ADDE, AIDES, Anafé, CCFD, la Cimade, Collectif Haïti de France, Comede, Gisti, Elena, Ligue des droits de l'homme, Médecins du monde, Mrap Secours Catholique / Caritas France)

Collectif Migrants Mayotte (Comité pour la concorde, la convivialité et la paix, Cimade à Mayotte, Médecins du Monde à Mayotte, Solidarité Mayotte)



--------------------------------------------------------------------------------

Notes


[1] « Impossibilité d'accès aux soins pour les étrangers en situation précaire à Mayotte » - saisine de la Halde et de la Défenseure des enfants (22 février 2008) - AIDES, Cimade, Collectif Migrants-Mayotte, Gisti et Médecins du Monde


[2] « Le droit à la santé bafoué à Mayotte » - saisine des Collectifs Migrants-Mayotte et Migrants Outremer sur les carences et discriminations en matière d'accès à une protection maladie et d'accès aux soins à Mayotte (30 janvier 2009)

[3] Selon le Comité européen des droits sociaux (FIDH c./France n°14/3003, 8 septembre 2004) une « législation ou une pratique qui nie le droit à l'assistance médicale aux ressortissants étrangers, sur le territoire d'un État partie, fussent-ils en situation irrégulière, est contraire à la charte [sociale du Conseil de l'Europe] » - voir l'annexe 2 de la saisine du 22 février 2008.

[4] Reprenant l'analyse du Comité européen des droits sociaux, le Conseil d'État a affirmé que l'accès aux soins des mineurs étrangers ne pouvait souffrir d'aucune restriction et que la prise en charge des seuls soins urgents, y compris durant une période limitée aux trois premiers mois, était incompatible avec les textes internationaux (Conseil d'État, 7 juin 2006, Association Aides et autres) - voir l'annexe 3 de la saisine du 22 février 2008.
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#Posté le lundi 05 avril 2010 16:59

DVD un aller simple pour Maoré

Le dvd de "Un aller simple pour Maoré" vient d'être édité, ci-
joint le visuel de la jaquette,
Contactez nous par mail : on vous en envoie quelques un en dépôt ce
qui vous permet de les vendre sur les tables de presse, où autres
occasions...
Prix de vente 15 euros + port
Prix de vente public : à vous de voir...

Bien à vous,

PS : Il est également toujours possible d'organiser des projections
bien entendu.

http://www.lesfilms.info
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#Posté le lundi 05 avril 2010 16:40

La révolution de Zanzibar

Conférenciers: Mohamed Saleh(doctorant en anthropologie, expert consultant à Thalassa, correspondant de l'Unusco) et Ibrahim Barwane (doctorant en anthropologie et comédien)

Comme toute immigration, celle des Comores est marquée par des évènements tragiques . La révolution de Zanzibar(1964) et le rutaka ou massacre de Majunga(1976) illustent cette triste réalité.
Pour toutes celles et tous ceux qui ont vecu ou connu ces événements leurs témoignages dans cette conférenc-débat sont vivement souhaités.

Le devoir d'engagement en faveur des Comores : une participation de vous tous au service du co-développement !

Conférence animée Mouhammad ANBDOUL ANLYM (Master2 en sciences politiques) et Abbasse Cheikh(Licencene économie et gestion).

Association des étudiants comoriens de paris8
2 rue de la Liberté - 93526 St Denis cedex
Tel : 01-48-27-17-51
mail : Ibarwane@gmail.com
M° : Saint-Denis Université (ligne 13)
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#Posté le lundi 05 avril 2010 16:36

Un mahorais expulsé de Mayotte à cause de son apparence



Un jeune couple franco-mahorais Ginette et Madi se promenant tranquille à la rocade de Mamoudzou fut arrêté par la police pour contrôle d'identité. Le couple n'avait aucun papier avec eux. Malgré les explications données par Ginette, le garçon est « embarqué » par la police qui ne s'est même pas donnée la peine de vérifier l'identité de Ginette : sa couleur de peau représente déjà une pièce d'identité.
Comme un malheur, n'arrive jamais seul, ce jour là, il y avait déjà un bateau prêt à appareiller pour Anjouan ôtant toute possibilité à Ginette d'aller chercher les papiers de Madi à Mtsamboro (ville située très loin de Mamoudzou)
La seule solution qui lui restait c'était d'accompagner son chéri en tant que clandestine, mais la police a catégoriquement refusé estimant que Ginette n'était pas comorienne et qu'elle n'avait pas le droit d'aller gratuitement à Anjouan.
Vous êtes folle lui lança un Mouzoungou (un blanc) qui assistait à la scène : « Savez-vous les risques encourus pour revenir ici ? » « Vous n'êtes pas sûre de revenir vivante » Ginette n'avait que ses yeux pour pleurer.
Un taximan surnommé Bwana Mdzouani (l'anjouanais), qui suivait ce « film », proposa de ramener gratuitement Ginette chez elle sous les acclamations du public. Lorsque Ginette a pris place dans le taxi, les bwénis (femmes) faisant partie du spectacle criaient en shimaoré (dialecte mahorais) à Bwana Mdzouani : « C'est l'occasion ou jamais, ce n'est pas ta s½ur, il faut la draguer, ça sera bien fait pour Madi ». « Qui part à la chasse perd sa place »
Madi le mahorais prendra t-il le risque de revenir précipitamment demain par kwassa (embarcation de fortune) comme clandestin ou attendra-t-il que Ginette lui envoie ses papiers pour revenir par des moyens légaux ? Une absence prolongée risque de lui être fatale car Bwana Mzouani est très connu pour être un séducteur invétéré.
La nouvelle s'est répandue très rapidement à Mtsamboro, village de Madi, et chacun y va de son petit commentaire. Iboura le copain de Madi y voit un coup monté car Ginette avait refusé les avances d'un policier stagiaire originaire de Poitou-Charentes. L'expulsion de Madi le mahorais sera –t-il profitable à Bwana Mzouani l'anjouanais du coin ? Ce n'est pas impossible.
L'expulsion pour Anjouan a été très mouvementée : Madi s'est battu de toutes ses forces pour ne pas faire le voyage en vain. Il a même eu le soutien des chatouilleuses de Petite Terre contactées par sa maman (une ancienne chatouilleuse de Grande Terre, très active dans la région nord).
Les chatouilleuses sont des femmes de Mayotte qui se sont battues, dans les années 1960 et 1970, pour réduire l'influence des autres îles de l'archipel des Comores sur la leur et arrimer cette dernière à la République française. Elles agissaient par le biais de commandos prenant à parti les responsables politiques comoriens en visite pour les soumettre à des chatouilles (parfois jusqu'à la mort) et ainsi les forcer à s'aligner sur leurs positions ou à quitter l'île. Ces méthodes criminelles étaient tolérées par l'administration française.
Elles sont devenues inoffensives au fil du temps. Elles sont réveillées de temps en temps dans leur sommeil par le politicien indigène du coin, à la recherche d'un soutien électoral.
Pour la libération de Madi, « l'armée » était commandée par une petite dame édentée, au nez écrasé, aux cheveux courts crépus poivre et sel, portant un tricot datant des années soixante-dix, où on peut à peine lire « Votez Giscard ». Sans sa jupe délavée par le soleil accablant de Petite Terre, on l'aurait considérée comme un vieux pépère au crépuscule de sa vie. Elle hurlait à qui voudrait bien l'entendre : « Karivindzé » (Nous ne voulons pas),«wassi fou ransé » (nous sommes français) et reprise en ch½ur par une horde de femmes plus ou moins jeunes (la relève) très excitées, prêtes à tout pour sauver Madi des mains de la police française. Elles ont pris la direction du port maritime de Dzaoudzi, occasionnant un embouteillage monstre au niveau de « Chez Rama », un des plus grands vendeurs de Gandia (boisson alcoolique très prisée à Mayotte, qui vous rend gaga en une fraction de seconde) de l'île. Rama (l'indien) est respecté et choyé à cause de ce service rendu.
La police ayant appris la nouvelle de la descente des chatouilleuses au port, a envoyé en toute allure des camions bâchés en direction de l'aéroport faisant croire à « l'ennemi » que Madi va être expulsé manu militari par avion.
Le groupe fait alors demi-tour en direction de l'aéroport en criant toujours « Karivindzé » mais avec une diminution notable des « décibels ». La commandante est au bord de l'épuisement, sa voix ne résonne presque plus. Le mouvement de ses mâchoires creuses donne l'illusion d'entendre le mot « Karivindzé » répété sauvagement par la relève.
Avec l'aide de quelques badauds elles ont érigé des barrages filtrants aux niveaux des accès de l'aéroport pour exiger la libération de Madi, l'enfant mahorais. De loin on s'active pour un vrai faux départ imminent de l'avion.
Les chatouilleuses et les gendarmes se font face, séparés par le portail. Poussées par un effet requinquant et brutal de la commandante, elles étaient prêtes à en découdre lorsqu'elles ont appris comme un coup de massue l'expulsion de Madi par voix maritime.
La cheftaine fait semblant d'être dans tous ses états, mais son regard trahit un soulagement. Elle doit se sentir soulagée après une journée chaude, où elle connaissait par expérience le résultat car, il est exceptionnellement rare de libérer un « pwéré » fusse-t-il mahorais ou non. Le chiffre des reconduites prime sur tout et Mouchla la commandante, ne l'ignore pas.
Il est 13 heures, les passagers légaux incluant les départs volontaires attendent sous une chaleur torride de 35°C, leur tour pour monter dans le bateau. Ils sont environ une trentaine.
Madi, avec un bras cassé, le visage tuméfié laissant deviner la rudesse du traitement subi, papier dans l'autre main faisant office de passeport rejoint manu militari, les autres « sans papiers français » venant directement du camp de concentration de Pamandzi appelé aussi camp de la honte. Ce camp, d'une capacité d'environ 70 personnes, peut accueillir jusqu'à 200 personnes en période de bonne pêche. Cette capacité d'élasticité, le place parmi le plus grand centre de concentration de France. Madi le mahorais, est pris dans la maille du filet de la PAF, car il n'avait pas sa « franceneité » dans sa poche. Il fait partie désormais des « pwéré », ces comoriens de Mayotte sans papiers français (pwéré : poisson proche du thon que l'on trouve dans les mers chaudes).
Tout le monde est à bord. Il est presque 15 heures, la mer est calme et lisse comme un miroir, donnant une sensation de bien-être. Le capitaine ordonna aux matelots de larguer les amarres. Le bateau appareilla vers 15 heures 15 minutes avec à son bord environ deux cents personnes. Madi est resté pensif, il ne dit rien, il observe, pensant peut-être à Ginette qui est restée sur la terre ferme dans des bonnes mains, celles de Bwana Mdzouani, le taximan anjouanais exerçant à Mayotte avec en poche sa « franceneité » Cette quiétude fut interrompue par Mcolo, un pwéré invétéré qui est à son quatrième voyage cette année. Il exerce le métier de vendeur à la sauvette à Mayotte, spécialisé en produits cosmétiques clandestinement importés des îles voisine, comme le « Pandalaou ». Il se met debout, esquisse quelques pas de danse à la manière de Jackson, en se touchant les parties génitales, montrant fièrement à l'assistance que tout est bien en place malgré le choc subi. Madi semble ne pas s'intéresser au show de Mconi jetant juste un coup d'½il fugitif à cette scène.
- Bienvenue, à bord, je vous souhaite bon voyage intervint Djaou, l'imam du groupe.
Puis, demanda à Madi s'il fait partie des Hadjis, (A Anjouan, les refoulés de Mayotte s'appellent des Hadjis) Madi d'un air meurtri, déçu, donna une réponse affirmative :
- Je suis un comorien de Mayotte, clandestin à Mayotte sans un bout de papier dans le cul. Un cas rare au monde. Ma copine n'a pas été inquiétée parce qu'elle est blanche. Eux peuvent circuler partout dans l'île, sans ce petit bout de papier. Doit-on se blanchir la peau ? Doit-on se défriser les cheveux en complément de ce fichu papier pour être libre chez soi ?
Un mahorais clandestin ? Doit se demander le public
- Pourquoi tu n'étais pas avec nous au camp ? Questionna, Fatouma une très belle fille, prise elle aussi dans la nasse paffienne (de la PAF)
- On m'a appliqué la loi de l'EGV (Expulsion à Grande Vitesse) réservée aux grands délinquants clandestins
- Tu as eu de la chance. Intervint un vieil homme de plus de quatre-vingts ans, très fatigué avec une toux persistante. Son expulsion fausse le chiffre des malades atteints de la grippe porcine, recensé à Mayotte, mais fait augmenter celui de reconduites aux frontières.
-Tu sais, mon gars, on était entassé comme dans une « boite de sardine », on n'arrivait pas à respirer, j'ai eu droit à un comprimé de Dafalgan lorsque j'ai demandé à voir un toubib. J'ai cru un instant que j'allais mourir au camp, wallah. La description de la vie du centre de concentration de Pamandzi, rassure quelque part Madi qui doit s'estimer heureux, malgré ces quelques coups et blessures volontaires ayant entraîné chez lui une humiliation indélébile.
Mconi, reprend la parole en promettant plusieurs tubes de Pandalaou (produit blanchissant la peau) à Madi pour blanchir sa peau dès son retour à Mayotte. Mconi envisage de prendre le chemin retour à son arrivée à Anjouan
- Ne t'inquiète pas, mon grand je prends l'engagement de te blanchir. Je te badigeonnerai même les affaires. Je ne veux pas un homme en couleur, un homme bleu blanc rouge. Promit Mcolo à Madi
L'ambiance est bonne enfant, tout le monde rigole, hormis le vieil homme, qui tousse beaucoup, qui n'arrive même plus à se lever pour aller cracher. De sa place, à quelques mètres de la fenêtre, envoie des missiles de crachat à travers la fenêtre et cela ne dérange personne.
Tout d'un coup, Madi s'est mis à pleurer. Le bateau est entrain de traverser sa ville natale, son « Mtsamboro ». Il s'est mis à crier :
- Ginette, Ginette, je suis là, tu m'entends, chérie ? Pourquoi tu ne me réponds pas ? J'espère que tu n'as pas trouvé un autre mec.
Ginette osera-t-elle tromper son chéri qui est entrain de contribuer à la hausse du chiffre des reconduites à la frontière ? Il a fallu l'intervention de Djaou, l'imam pour calmer son compatriote. Et d'un ton sambiste (éloquent), assène : Dans quelques instants, nous allons quitter le lagon de Mayotte, un lagon certes beau et grand, mais nauséabond, une odeur qui ne fera pas apparaître dans leurs films les nombreux cadavres qu'il contient. Le plus beau lagon du monde devient aussi le plus meurtrier le plus génocidaire.
Aucun, bruit n'est perceptible à l'oreille, mis à part le ronflement du vieillard confondu avec celui du bateau qui forment ensemble un seul ronflement
Savez-vous, pourquoi on nous appelle « pwéré » ? Enchaina l'imam. Parce que nous finirons là en désignant le lagon. C'est notre dernière demeure. Avant de rendre l'âme, nous nous communierons d'abord avec les poissons qui sont là. Nous sommes des poissons, des « pwéré »
Allah Akbar (DIEU est. grand) scanda l'assistance.
Qu'est ce que font nos dirigeants ? Il leur est même interdit de présenter des condoléances aux familles de ces « pwéré » pour ne pas attirer l'attention des nations sur ce génocide. Il ne faut surtout pas réveiller les soixante-huitards. Le monstre se disculpe en asseyant d'accuser les organisateurs des charters de la mort. Ne soyons pas bêtes mes amis. Le partenaire satanique avec la collaboration de certains de nos frères a mis tout en ½uvre pour maintenir les Comores libres dans un état chaotique permanent pour justifier le non retour de Mayotte dans son ensemble naturel. Qui parmi vous a-t-il déjà entendu un journaliste français parler de la résolution 3385 (XXX) ? La résolution admettant les Comores à l'ONU. On vous parlera plutôt de la misère comorienne. Une misère fabriquée et entretenue par l'AMIE
Un petit balancement du bateau se fait sentir, le bateau quitte le lagon, l'îlot Mtsamboro est derrière nous, laissant apparaître une grande masse devant nous, qui ne peut être que l'île d'Anjouan, située à environ 50 km de Mtsamboro.
Mes amis, regardez cet îlot qui est derrière nous, l'îlot Mtsamboro. Quel est son statut ? A-t-on demandé aux singes qui s'y trouvent, s'ils sont mahorais ou m'tsamborois ? Pourquoi ce qui est valable à une catégorie des singes ne l'est pas à une autre catégorie ? Pour garder notre île, la France a décidé de faire un décompte des suffrages île par île. Pourquoi n'a-t-il pas fait un décompte ilot par ilot, quartier par quartier ou maison par maison ? Quel est alors le statut de l'îlot Mtsamboro ?
Le bateau fonce vers l'île d'Anjouan, et l'imam tient son auditoire quand soudain deux pets bruyants et indolores envoyés par Madi le mahorais interrompirent son prêche.
- Que Dieu te bénisse, qu'il te donne plus de force pour faire mieux. Voilà un vrai homme. Apprécia la belle demoiselle Fatouma.
- Comme dirait l'autre : «Mieux vaut un pet bruyant qui sort avec éclat qu'une fesse endormie qui vous trahie tout bas ! » répliqua Madi d'un air joyeux.
- Quel soulagement ! répète Madi
Bwana Mdzouani le taximan dépose Ginette chez elle.
- Merci, Bwana, c'est vraiment sympa. Lança Ginette
- De rien répondit d'une voix douce Bwana Mdzouani, attendant le moment opportun pour destituer Madi.
- Bwana, je t'invite à dîner chez moi samedi prochain à 20 heures. Repris Ginette
- Ok ! No problème, répondit hâtivement le taximan.
Cette invitation va bouleverser l'existence de Bwana Mdzouani. Pour lui, il n'y aucun doute, c'est une déclaration d'amour car dans la tradition comorienne, une telle invitation (dont le mâle est absent) vaut un acte d'adultère. Le taximan est troublé, il n'a jamais pensé qu'un jour il couchera avec une française, une vraie, une française de France. Il n'a jamais pensé qu'un jour, il aura la chance de se trouver, lui le nègre au-dessus d'une blanche. L'ougandais Idi Amin Dada était qualifié de diable car il se faisait porter par des blancs britanniques et lui Bwana Mdzouani ?
C'est l'occasion pour Bwana Mdzouani de prendre une double revanche :
Une revanche contre Madi, qui ne cessait de le mépriser en lui accusant de tout à cause de ses origines anjouanaises, et une revanche contre la colonisation, il n'avait jamais imaginé qu'un jour il sera porté par une blanche. Sera-t-il à la hauteur de ce double défi ? Sera-t-il capable de coloniser Ginette à sa manière ? Faire le travail d'un vrai homme ? Bwana Mdzouani n'a pas l'intention de prendre des risques insensés. Il décide alors d'aller voir son féticheur. Après avoir fait un exposé très complet au sorcier, celui-ci, lui exigea de ne pas coucher avec sa femme Zeina, de lui apporter quelques cheveux de Ginette et cinq cents euros.
- Tu vas voir, elle ne va jamais t'oublier. Promit le sorcier à Bwana Mdzouani qui est reparti démoraliser par l'impossibilité d'avoir quelques cheveux de Ginette.
Le féticheur sent que Bwana Mdzouani est prêt à lâcher le morceau pour parvenir à ses fins.
Lorsque Bwana Mdzouani est rentré chez lui énervé, Zeina, sa femme a remarqué qu'il y a quelque chose qui ne va pas bien chez son mari.
- Hé, Bwana qu'est ce qui se passe ? Tu m'as l'air bizarre. Tu ne m'as pas donnée mon « bisou » habituel es-tu malade ? Le taximan ne répond pas.
- Hé, Bwana, la voisine m'a racontée que tu étais avec Ginette, la maîtresse de ses enfants, toute la journée.
- Oui, et alors ? Réagit enfin Bwana
- En tout cas j'espère qu'elle n'est pas ta maîtresse.
- Elle doit être la maîtresse de beaucoup du monde. Se moqua Bwana
- Tu sais Bwana, c'est grâce à moi que tu as le papier français. Tu n'as pas à me répondre de cette manière, sinon je te le prends, et tu seras expulsé comme Madi et quand Madi sera là, je lui dirai tout, tu vas voir, avertit Zeina.
- Réponds-moi, Bwana, est-ce que tu lui as « montée » ? Bwana est resté muet, se demandant comment il va faire pour obtenir les cheveux de cette créature. Il est prêt à mettre la main à la poche pour obtenir ces quelques cheveux. Le c½ur de Bwana est désormais colonisé par le charme de Ginette. Une autre colonisation se profile à l'horozon.
Le bateau fonce vers Anjouan. On arrive à bien distinguer l'île. Djaou, l'imam avec un ton persuasif continue son discours. Mes chers amis, savez-vous pourquoi on ne doit pas dire grippe porcine, mais grippe AH1N1 ? Pour ne pas effrayer ceux qui consomment la viande du porc.
Mconi, le spécialiste des produits cosmétiques enchaîna :
- Et vous savez pourquoi ne doit-on pas manger du poisson à Mayotte ? Parce qu'il se nourrit des cadavres anjouanais.
(A suivre : La famille anjouanaise de Madi le mahorais est avertie par téléphone de l'expulsion doublement illégale de ce dernier et se prépare à l'accueillir avec faste)


Mhogo Majarou de Mtsanga mbwa

Source : Chissiwa mbouzi avec http://wongo.skyrock.com/


Nous l'avons prevu, voila l'exemple d'une puissance occupante qui confond les habitants d'origine. Le Kanal Jean-Marie Djibao a dit le colon s'installe à des milliers de km de chez lui et après organise une élections avec ses métropolains pour savoir si ce pays est à lui ou pas. Les forces d'occupation française confondent entre les comoriens de Ndzuani, de Mwali, de Ngazidja et de Maoré. Un article précédent que la gendarmerie française ne contrôle pas l'identité du "français blanc".
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#Posté le lundi 05 avril 2010 07:19

Mayotte et les Comores: points de vue du journaliste Kamal Ali

« On se demande toujours ce que la France gagne à être à Mayotte, mais si elle n'a rien à gagner, alors pourquoi elle est restée là jusqu'à aujourd'hui ? »

Pour Kamal Ali, journaliste freelance à Anjouan, tout est lié à une volonté française de diviser pour mieux régner.

Selon vous, comment peut-on expliquer l'hostilité des Mahorais vis-à-vis des Comoriens ?

Déjà, ce sont des populations très proches. Ce qui serait étonnant c'est que cette animosité n'existe pas. Mais cette hostilité s'est accrue juste avant l'indépendance des trois autres îles, lorsque la capitale a été transférée de Mayotte à Moroni. Cette décision a crée pas mal de remous côté mahorais. Mais c'était une manipulation politique. L'administration coloniale de l'époque savait très bien que Dzaoudzi ne pouvait pas être la capitale des Comores. Vu l'augmentation de la population, il fallait trouver un autre espace pouvant accueillir la vraie capitale des Comores.
Les autorités en ont profité pour manipuler les Mahorais et les Comoriens, dans le but de garder Mayotte. Dans les années 60, c'étaient les années des indépendances en Afrique. La France savait pertinemment que le mouvement allait aussi se déverser aux Comores. D'autant plus qu'à l'époque, le Molinaco, le Mouvement de libération nationale des Comores, se battait en Afrique de l'EST pour l'indépendance des Comores. Il fallait créer une crise pour diviser, et la première fut celle là. Le transfert de la capitale et de toute l'administration à Moroni.
On a fait croire aux Mahorais que c'étaient les Comoriens, et surtout les Anjouanais qui étaient à l'origine de cette décision. Parce qu'à l'époque, c'était la bande de Mohamed Ahmed et Ahmed Abdallah qui étaient à la tête du conseil général. Du coup, on accuse surtout les Anjouanais d'avoir collaboré pour le transfert de la capitale. Et ça a vraiment enraciné la ranc½ur des Mahorais.

Est-ce qu'il ya eu d'autres faits qui ont entretenu cette rancune, notamment par rapport à l'accès à l'éducation ?

Allez demander aux Anjouanais ou aux Grands comoriens, quelles sont les familles qui avaient droit à l'éducation. C'était partout pareil. Que ce soit à Anjouan, Moroni ou Mayotte, ce ne sont quelques familles qui ont eu droit à l'éducation. C'était une volonté coloniale de limiter l'éducation aux notables et aux personnes de l'administration. Ici aux Comores, il a fallu attendre la décolonisation en 1975. Après le coup d'état d'Ali Soilihi et la révolution, pour que tout le monde ait accès à l'éducation. A Anjouan, la première école était à Sima. Ce sont les fils à papa qui allaient là-bas.

Comment expliquez-vous que les Comores aient des médecins, des professeurs, alors qu'à Mayotte nous sommes juste en train de rattraper le retard de l'alphabétisation ?

C'est une question liée au système éducatif français. Cela se faisait aussi ici avant l'indépendance. On essayait d'orienter les jeunes dès le plus jeune âge. Pour arriver au bac, il fallait avoir un très bon niveau. L'examen d'entrée en 6e , le brevet, les études poussées n'étaient pas ouvertes à tout le monde. Ici, quand on fait le lycée, on a 80% de chances d'avoir le bac. Cela a permis aux Comoriens d'aller plus loin. Après, qu'ils restent aux Comores ou qu'ils partent poursuivre leurs études ailleurs, c'est une autre histoire.
Après le coup d'état d'Ali soilihi, on a vraiment libéralisé l'enseignement. Mais il est vrai qu'au début on a dû « comorianiser » l'éducation pour pouvoir alphabétiser tout le monde. On a introduit le comorien dans le programme scolaire. C'est pour ça qu'ici, tout le monde, même les vieillards et les mamans savent lire et écrire. Ce sont les retombées de la révolution. C'est comme ça qu'on a permis à pas mal de jeunes de prendre goût à l'instruction. J'ai eu la chance de faire des études à l'école primaire et au collège avec des Mahorais. Ils étaient obligés de venir ici pour avoir le bac et poursuivre des études supérieures. Ils avaient même des bourses comoriennes.

Donc, au lendemain de la révolution et de l'indépendance, les Comores ont eu une avance sur Mayotte en ce qui concerne l'éducation et c'est seulement depuis quelques années que Mayotte commence à rattraper son retard, avec la mise en place d'un système éducatif performant ?

Exactement. Il est vrai qu'aujourd'hui, faute de moyens ou de stratégie politique, le niveau de l'enseignement a considérablement baissé aux Comores. Il y a aussi une fuite des cerveaux, les gens instruits partent d'ici. On ne le ressent pas forcement ici, mais il y a pas mal de Comoriens qui travaillent partout dans le monde. Et cela favorise aussi la dégradation de l'éducation.

Source : Mayotte Hebdo n°469 vendredi 2 avril 2010

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#Posté le lundi 05 avril 2010 07:06

QUAND LES INCENDIES TERRORISENT LA CAPITALE

Les incendies criminels continuent ces derniers temps à inquiéter les citoyens, vivant surtout dans la capitale. Le dernier en date est celui qui a dévoré, il y a quelques jours la maison du chef de la police nationale, le commissaire Abou Achirafi Ali Bacar sise au quartier Oasis. Au nom de quoi, on peut se permettre d'incendier la résidence d'un frère ? Pour quel intérêt ? Ne croit t-on pas que ce phénomène risque de cultiver un cycle de violences dans le pays et nous plonger dans le chaos et l'anarchie ? Je laisse le soin aux citoyens, aux leaders politiques notamment d'analyser mes inquiétudes.
En attendant, je me permets de dire que ces incendies ne contribueront en rien à resorber les contradictions politiques. Personnellement, ce phénomène me rappelle encore une fois la mauvaise foi de certains comoriens qui croient que c'est dans l'anarchie et le désordre qu'on peut facilement réussir à imposer son projet, à court et moyen terme. Il est vrai que le Comorien a la mémoire courte avec tout ce qui se passe actuellement dans la capitale. Mais, en vérité nous sommes dans le même bateau.
Personne ne pourra échapper aux malheurs de son pays. Nous avons le devoir de faire régner une vraie culture de convivialité. Le vivre ensemble et le sentiment d'attachement à notre religion contribuent à faire de notre de notre pays, un havre de paix exemplaire. Les Comores constituent une société paisible. La tranquillité reste le dénominateur commun de nos îles. Ceux qui planifient ces incendies pour, sois disant, imposer leurs vues par les menaces ne peuvent que le regretter après car malgré tout c'est tout le monde qui sera menacé. Et là, il sera trop tard pour agir. Mieux vaut prévenir que guérir, dit l'adage.
ALI. M. Sounaly – Moroni
Source : Albalad N°226 du 05-0410
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